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PHOTO RAPHAËL BOUTROY, LA LIBERTÉ

Tisser une robe… et des liens entre les cultures!

Publié le 7 janvier 2025 à 14h10
Avatar de l'utilisateur Clémence Tessier - La Liberté
Clémence Tessier - La Liberté

Aujourd’hui, on t'emmène dans les coulisses de la conception d’une robe bien spéciale. Mais qu’a-t-elle de si particulier? Elle représente à elle seule un mélange des cultures africaines, franco-manitobaines et autochtones. Nos collègues du journal La Liberté ont pu parler à ses créateurs. À ton tour de découvrir l’histoire de cette fameuse robe!

 

Une collaboration inspirante 

Eric Plamondon est le président du Festival du Voyageur, un grand événement hivernal manitobain qui célèbre les arts francophones et autochtones de l’Ouest canadien. Il fait partie de la communauté métisse de la Rivière-Rouge. 

 

En tant que président, Eric doit entre autres livrer le discours d’ouverture du festival. Et il avait envie de porter un vêtement spécial pour l’occasion. 

 

C’est à ce moment qu’il a pensé à Marie Rosette Mikulu, une créatrice de mode africaine, qui vit maintenant au Manitoba. «Eric avait déjà vu une de mes créations et il avait tellement aimée. Alors, il m’a contactée en me disant qu’il aimerait qu’on crée quelque chose ensemble pour lui, pour qu’il puisse le porter cette année», raconte-t-elle.

 

Une robe haute en couleurs 

Ensemble, ils ont donc créé une robe originale et symbolique qui célèbre la diversité. 

 

Eric Plamondon aimait l’idée d’un vêtement qui soit à la fois féminin et masculin: «Jouer avec ça, c’est ce qui était intéressant pour moi, surtout en tant qu’Autochtone indigiqueer», exprime-t-il. Le terme anglophone indigiqueer désigne les personnes autochtones qui font partie de la communauté LGBTQ+.

 

Le haut de la robe, qui ressemble à un manteau, est confectionné à partir de tissus de ceintures fléchées, un accessoire et symbole important de la culture métisse d’Eric. « La ceinture fléchée est le symbole d’une époque sombre: le Temps Noir. Il y a longtemps, ma culture existait dans l’ombre, parce qu’on essayait de la faire disparaître », dit-il. 

 

Le Temps Noir, c'est une période de l'histoire du Manitoba, entre 1870 et 1890. À cette époque, les Métis vivaient beaucoup de discrimination et devaient cacher leur culture pour ne pas être jugés.

 

Le bas de la robe, qui ressemble plutôt à une jupe, est composé de tissus sénégalais, un clin d'œil aux racines africaines de Marie Rosette Mikulu. «C’était quelque chose de très important pour Eric, que ces deux tissus-là se retrouvent dans notre création. De pouvoir faire un croisement entre la ceinture fléchée et le tissu africain, pour montrer que les deux peuvent se compléter», explique la créatrice de mode.

 

Tu veux voir à quoi elle ressemble? La voici!

PHOTO MARTA GUERRERO

Eric Plamondon, artiste et président du Festival du Voyageur. 

Toi, si tu devais inventer ton vêtement de rêve, à quoi ressemblerait-il?

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