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Un cerveau victime d'insulte
Philo
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Attaquer les personnes plutôt que leurs idées

Publié le 5 juin 2024 à 06h00
Philo
Avatar de l'utilisateur Gilles Abel, philosophe pour enfants
Gilles Abel, philosophe pour enfants

Comme tu le sais, aux As de l’info, nous sommes convaincus de l’intelligence des enfants. L’outil principal de la réflexion, le cerveau, est formidable! Malheureusement, son fonctionnement est parfois perturbé par une chose qui porte un nom un peu bizarre: les biais cognitifs.

 

Les QUOI?!

Quand notre cerveau est confronté à des problèmes, il utilise des stratégies pour les résoudre, notamment des raccourcis de pensée. C’est ça qu’on appelle les biais cognitifs. Ces raccourcis peuvent parfois être utiles. Mais parfois, ils peuvent aussi être des solutions de facilité qui nous empêchent de voir la réalité dans ce qu’elle a de complexe. Je te propose de découvrir aujourd’hui un nouveau raccourci qui porte le nom d’attaque ad personam. Cette expression vient de la langue latine (l’ancêtre du français) et signifie que, plutôt que de critiquer ce qu’une personne pense, dit ou fait, on va plutôt attaquer ce que la personne est.

Prenons un exemple de l’actualité récente: des insultes à la Chambre des communes à Ottawa.

Il y a quelques semaines, un politicien, Pierre Poilièvre (le chef du Parti conservateur du Canada) a été exclu de la Chambre des Communes pendant quelques heures. Pourquoi? Il avait traité le premier ministre Justin Trudeau de «cinglé» (wacko en anglais). Il est vrai qu’un tel comportement est regrettable de la part d’un élu. 

 

Sans arguments, montrer les dents!

Ce que Pierre Poilièvre a fait, c’est justement une attaque ad personam. Plutôt que de s’en prendre aux idées ou aux actions du premier ministre (en disant par exemple «ce que Justin Trudeau fait pose problème»), il a préféré dire:

«Justin Trudeau est un cinglé».

En empruntant ce raccourci de pensée, l’objectif est toujours de tenter de rabaisser son adversaire, en s’attaquant à sa personne.  

L’attaque ad personam n’est pas très honnête. Même si c’est parfois plus exigeant, une des règles de base de la démocratie, quand on est en désaccord avec quelqu’un, est d’utiliser des arguments solides pour critiquer ses idées ou ses actions. Utiliser un argument ad personam, c’est le contraire: on attaque simplement la personne. En traitant Justin Trudeau de «cinglé», l’objectif de Pierre Poilièvre est de faire penser que toutes ses idées et ses actions sont cinglées.

À toi de jouer maintenant! Aurais-tu un exemple d’une situation, dans la vie, où on va parfois choisir de critiquer une personne plutôt que de critiquer ses idées? 

Par exemple, si je suis fan du Canadien de Montréal et qu’une fille de ma classe dit qu’ils sont mauvais, je pourrais lui répondre: «tu n’y connais rien vu que tu es juste une fille!». Au lieu d’entendre sa critique du CH, je me contenterais d’attaquer sa personne, sans même réfléchir plus loin.

Et toi, as-tu d’autres exemples?

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