L’épreuve olympique qui a fait des vagues ???
Savais-tu que l’épreuve de surf présentée aux Jeux olympiques de Paris a lieu… à l’autre bout du monde? C’est Tahiti qui a été choisie comme site pour cette compétition qui promet d’être spectaculaire. Pourquoi cette épreuve a-t-elle lieu à plus de 15 000 kilomètres de la tour Eiffel? Et pourquoi la population locale s’y est-elle d’abord opposée? Je t’explique!
Choisir Tahiti ?
Pour l’épreuve de surf, l’organisation des Jeux a choisi Teahupoo, à Tahiti. Pourtant, il y a aussi 4 autres sites sur les côtes françaises qui ont été considérés, des endroits beaucoup moins loin de Paris! Mais comme la vague Teahupoo est l’une des plus belles (et dangereuses!) du monde, les organisateurs l’ont choisie.
Tahiti est une île de la Polynésie française, qui fait partie de la République française. Donc quand tu es à Tahiti, tu es en France… mais tu es aussi en plein milieu de l’océan Pacifique, à 15 000 kilomètres de Paris!
Un choix houleux ?
La population de Tahiti s’est inquiétée dès qu’elle a su que leur précieuse île accueillerait une épreuve olympique. Leur souci? L’environnement.
C’est parce que pour juger une épreuve de surf, il faut installer une grande tour dans l’océan d’où les juges auront une excellente vue sur les athlètes. À cet endroit, il y avait déjà une tour de bois, mais elle était trop vieille. Pour construire une nouvelle tour, on abîme les coraux et on dérange les animaux marins. Et ça, ça ne fait pas l’affaire des habitants du coin!
Des solutions qui apaisent les tensions ?
Finalement, les organisateurs ont modifié les plans et la façon de construire la tour pour faire le moins de dommages possible, ce que la population a accepté.
Les habitants refusaient aussi que des logements, même temporaires, soient construits sur place. Solution: la plupart des athlètes et des organisateurs seront hébergés sur un bateau, nommé l’Aranui 5! Ils prendront une navette maritime durant une vingtaine de minutes pour se rendre aux compétitions. D’autres dormiront chez les habitants du coin, qui ont loué des chambres de leur maison pour l’occasion. Bref, l’expérience sera très différente du traditionnel village olympique!
Finalement, le seul souvenir visible du passage des Jeux olympiques devrait être la nouvelle tour des juges. Elle sert d’ailleurs déjà pour d’autres compétitions.
La nouvelle tour des juges, construite en aluminium, permet de bien voir les surfeurs. Derrière, on peut deviner l’une des plus belles vagues du monde, nommée Teahupoo.
La surfeuse canadienne Sanoa Dempfle-Olin.
Tu veux voir cette compétition excitante? Les deux épreuves de surf, où 24 hommes et 24 femmes s’affronteront, se dérouleront du 27 au 30 juillet. Si Dame Nature est capricieuse, elles pourraient être reportées. Sanoa Dempfle-Olin est la seule surfeuse canadienne qui participe à la compétition. Âgée de 19 ans, elle a grandi à Tofino, en Colombie-Britannique, une ville reconnue pour le surf.
Que penses-tu des solutions apportées par les organisateurs? Te semblent-elles satisfaisantes?
