Une triste nouvelle est tombée lundi pour tous les becs sucrés du Québec: l’entreprise de desserts Juliette et Chocolat a annoncé qu’elle déclarait faillite et qu’elle fermait tous ses restaurants. Pourtant, la chaîne attirait quantité de clients et était aimée partout dans la province. Alors, pourquoi prendre une telle décision? On t’explique.

Des problèmes financiers malgré tout ?

Juliette Brun, fondatrice de Juliette et Chocolat, a exprimé mardi dans un message sur Instagram son immense regret de devoir fermer ses succursales. Mais malheureusement, dit-elle, ce n’est «plus rentable». Ça veut dire que les dépenses sont plus grandes que ce que l’entreprise gagne.

La chocolatière explique entre autres que la pandémie a été difficile pour elle. Pendant plusieurs mois, ses ventes ont baissé à cause de la fermeture des restaurants. Comme beaucoup d’autres compagnies, elle a donc dû avoir recours à des prêts du gouvernement pour l’aider temporairement. Toutefois, après avoir remboursé les prêts, elle s’est rendu compte qu’il ne lui restait plus assez d’argent pour garder ses restaurants ouverts.

L’histoire de Juliette et Chocolat ?

Dès sa tendre enfance, Juliette Brun aide sa mère avec la préparation de desserts à la maison. Très tôt, elle rêve d’ouvrir un restaurant où elle pourra cuisiner à sa façon.

Juliette se découvre plus tard une passion pour l’économie et commence à réfléchir à un moyen de se lancer en affaires. Elle visite de nombreux restaurants pour s’inspirer et a soudain une idée. Pourquoi ne pas créer un endroit où les amateurs de chocolat peuvent acheter des produits sucrés, mais aussi les déguster? À 22 ans, Juliette ouvre son premier restaurant à Montréal.

Tu sais comment les chefs ont toujours une toque blanche sur la tête? Eh bien, pour se démarquer de ses compétiteurs, elle décide que la sienne sera rouge! Cette coiffe constitue encore aujourd’hui un symbole reconnu de l’entreprise.

Avant la fermeture de ses restaurants, Juliette et Chocolat possédait 10 succursales et ses produits étaient vendus à plus de 70 endroits à travers le Québec. 350 personnes travaillaient pour les restaurants et ont donc perdu leur emploi.

Pas un adieu, mais un au revoir

Avec ses difficultés financières, Juliette Brun a été forcée de déclarer faillite. Elle se dit cependant déterminée à rebondir de cette épreuve. Malgré la fermeture de ses restaurants, la passionnée de cuisine souhaite  pouvoir continuer à vendre ses produits en ligne et en épicerie. 

Et toi, voudrais-tu créer ta propre entreprise plus tard? Si oui, que vendrais-tu?